AVANTAGE
⇨ Aliment plaisir, source rapide d’énergie
INCONVÉNIENTS
⇨ Riches en sucre simples et en calories
⇨ Le sucre peut provoquer la carie dentaire
⇨ La réglisse peut faire monter la tension artérielle chez les sujets prédisposés
Les bonbons ont peu d’intérêt nutritif, mais ils sont populaires partout dans le monde. Consommés occasionnellement, ils ne font pas de tort aux personnes en bonne santé et dont le régime alimentaire est par ailleurs équilibré.
La préférence de l’être humain pour les saveurs sucrées se manifeste tôt dans la vie et lui vient de son lointain passé : les baies comestibles et les fruits sucrés, alors que de nombreuses plantes vénéneuses sont amères.
On croit que la production commerciale des bonbons est née avec l’introduction en Italie et en Espagne du massepain, pâte épaisse et crémeuse d’amandes et de sucre fabriquée par les Arabes et les Maures au Moyen Âge. Le mot “sucre” est d’ailleurs dérivé de l’italien zucchero (qui vient lui-même de l’arable sukkar).
En Europe, les bonbons ne furent d’abord que des épices confites dans du sucre préparées par le apothicaires. Ils restèrent rares et coûteux, jusqu’à l’apparition du sucre de betterave, au XIX siècle, qui permit leur développement à très grande échelle.
On distingue plusieurs types de bonbons : les bonbons de sucre cuit (acidulés ou à la menthe, berlingots, fourrés, feuilletés, sucettes…), additionnés d’acides citrique ou tartrique ; les boules de gomme, dans lesquelles la gomme arabique donne la texture caractéristique ; les caramels, au lait, à la crème ou au beurre ; les gélifiés multicolores, si aimés des enfants, obtenus grâce à des gommes – gélatine, pectine et autres substances gélifiantes. Et aussi les pâtes de fruits, nougats, pâtes d’amandes et autres délices…
QUAND LE SUCRE SE TRANSFORMENT EN GRAISSE
Les bonbons renferment une grande quantité de sucres simples (saccharose, fructose, glucose), qui fournissent 400 kcal pour 100 g. Ils sont tous rapidement transformés en glucose et passent dans le sang pour devenir une source d’énergie. Mais cette hausse rapide de la glycémie fait grimper en flèche le taux d’insuline, ce qui amène le foie à convertir tout ce sucre en graisse. Et, lorsque le taux de sucre en graisse dans le sang redevient normal, le sujet recommence à avoir faim et se sent fatigué.
ADDITIFS ET ALLERGIES
La plupart des bonbons durs comportent arômes et colorants artificiels; tous autorisés. Certains pouvant provoquer des allergies ou des réactions indésirables, il est important de vérifier les constituants quand on est prédisposé à ces effets. Heureusement, comme personne n’est “obligé” d’en manger, la solution est simple : on s’en passe !
Favorisant la rétention de sel et d’eau, la réglisse peut faire monter la tension artérielle des personnes qui y sont hypersensibles. Celles-ci éviteront donc d’en consommer.
SUCRERIES ET CARIE DENTAIRE
Les bonbons et autres aliments sucrés créent un milieu acide qui attaque l’émail des dents et favorise la prolifération des bactéries responsables de la carie dentaire. L’effet est moindre chez les personnes qui se brossent régulièrement les dents. Les bonbons durs à sucer sont aussi nocifs que les bonbons mous, qui collent aux dents.
Si vous ne pouvez pas vous brosser les dents après un repas utilisez des chewing-gums sans sucre : en activant les glandes salivaires, ils nettoient la bouche des particules qui s’y trouvent. Il en existe deux sortes : les uns renferment des édulcorants artificiels sans calories ; les autres, un polyol comme le xylitol, qui libère quelques calories – mais celles-ci ne peuvent être converties par les bactéries, dans la bouche et sur les dents, en substances acides attaquant l’émail dentaire.
Attention : les polyols en excès provoquent parfois diarrhée et troubles gastriques.
MYTHE ET RÉALITÉ
Mythe Les bonbons rendent les enfants hyperactifs.
Réalité De nombreuses études ont démontré que le sucre ne cause pas l’hyperactivité, mais que les colorants de certains bonbons l’exacerbent quand elle existe.
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